Sortie : 18 juin 2010
464 pages
N° ISBN : 978-2369560142
Traduit de l’italien par Isabel Violante
14,90 € – 24,00 €
Tiziano Terzani
Tiziano Terzani est une légende du grand reportage. Correspondant en Asie du Spiegel et du Corriere della Sera pendant près de 30 ans, il a été témoin de la chute de Saigon, du génocide khmer et de la Chine maoïste. Marqué par l’Inde et sa spiritualité, il s’est détaché de son métier durant les années 1990 pour se retirer dans une cabane et méditer sur la vie. Un autre tour de manège est le dernier livre qu’il a publié de son vivant. Un livre testament qui a bouleversé plus d’un demi-million de lecteurs et constitue l’un des plus grands phénomènes éditoriaux de ces dernières décennies en Italie. Il a aussi été traduit en allemand, en turc, en polonais, en slovène, en espagnol, en catalan, en grec et en russe.
Un devin m’a dit
Voyages en Asie
En 1976, à Hong Kong, Tiziano Terzani rencontre un devin qui le met en garde : « Ne prends surtout pas l’avion en 1993 ! » Seize années plus tard, le 31 décembre 1992, il décide de respecter la prophétie.
Pendant un an, il voyage en train, en bateau, en bus ou à dos d’éléphant, et redécouvre une Asie que le voyageur pressé ne connaît plus. Cette année sans prendre les airs est le prétexte pour brosser l’un des tableaux les plus riches et les plus vivants jamais peints de l’Asie, de sa culture propre, de sa spiritualité et de ses peuples.
Avec lui, on suit la chasse aux esprits dans les ruelles de Bangkok, l’hystérie géomancienne des généraux birmans, les pelotons d’exécution des khmers rouges au Cambodge, et l’on découvre un continent aux prises avec ses propres démons, écartelé entre une modernisation à travers laquelle se dessinent les prémices de la mondialisation et des cultures ancestrales souvent garantes du lien social.
Dans chaque pays visité, Terzani va aussi à la rencontre de nouveaux devins, comme pour jouer avec le prétexte même de son périple et confronter la prédiction initiale aux dires de nouveaux prophètes, pas toujours très inspirés. Mais c’est surtout une façon d’approcher comme personne avant lui la spiritualité propre à ce continent si fascinant. Souvent comparé à Kapuscinski, à Bruce Chatwin ou à Nicolas Bouvier, Terzani signe ici, et de loin, son plus grand livre.
Critiques
« Le voyage est l’art de la rencontre, et Terzani sait le pratiquer mieux que quiconque. » Philippe Pons, Le Monde
« Un livre étrange, initiatique, qui démarre en tourbillon. » Florence Aubenas, Libération
« Un homme en quête de justice et de liberté. » Benoît Laudier, Le Figaro
« Un grand baroudeur du journalisme. » Robert Solé, Le Monde
« Un envoyé spécial à la Hemingway. Voyageur, polyglotte, témoin des guerres et des révolutions, Terzani est notre Bruce Chatwin. » Claudia Riconda, La Repubblica
« Un livre hors de l’ordinaire, qui est à la fois un roman d’aventure, un carnet de route, une autobiographie, la narration d’un voyage et un grand reportage. C’est un des plus beaux livres de ces quinze dernières années qu’il m’ait été donné de lire et qui est enfin réédité. » Librairie Les cinq continents, Montpellier
« De la Mongolie à l’Indonésie en passant par la Chine, son cheminement oscille entre émerveillement d’une lenteur retrouvée et un désarroi, celui de voir un continent balayé par le matérialisme. » Asies
« Un éloge de la lenteur et de ses sentiers perdus. » TGV Magazine
« Lire un livre de Terzani, c’est s’assurer des moments intenses d’émotions et de découvertes grâce à l’écriture généreuse et intelligente d’un auteur fin pédagogue. » Michel Meynard, Globbe-trotters Magazine
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