Sortie : 29 août 2009
328 pages
N° ISBN : 978-2-91635-538-2
Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Sophie Azuelos
13,99 € – 19,30 €
Les Tribulations d’un opiomane (1895-1915)
Underworld of the East
- Préface : Mike Jay
- Postface : Patrick Boman
La plupart des écrivains voyageurs ont entendu parler de James S. Lee et de son Underworld of the East, un classique oublié de la littérature de voyage et de la « drug literature » jamais encore traduit en français.
Ingénieur des mines en Asie mais né en 1872 dans le Nord de l’Angleterre victorienne, James S. Lee a attendu d’avoir 62 ans pour publier le récit (scandaleux, pour beaucoup) de ses voyages à travers le monde. De l’Inde à l’Indonésie, de la Malaisie à Shanghai, du Brésil au Congo, des bas-fonds portuaires aux jungles tropicales les plus denses, des lupanars secrets aux fumeries d’opium souterraines, le lecteur suit cet élégant et désarmant junkie dans sa recherche effrénée d’expériences interdites.
Underworld of the East retrace l’intégralité de ces voyages à travers le monde colonial des années 1895-1915, et offre une vision particulièrement moderne du rapport à la médecine et aux cultures étrangères. Entre deux prises de stupéfiants, le narrateur du récit élabore une esquisse de testament écologique, dresse un procès impitoyable du système colonial de l’intérieur, et témoigne d’une sensibilité aux cultures étrangères particulièrement surprenante dans le Commonwealth victorien déclinant des années 1895-1915.
Critiques
« Underworld of the East est à la fois une curiosité littéraire et un livre-culte de la littérature de voyage qui méritait d’être enfin publié en France. » Jean-Claude Perrier, Livres-Hebdo
« Son témoignage retrace une aventure unique, subversive et dépeignée, digne de figurer parmi les récits de voyages extraordinaires. » Eric Dussert, Le Matricule des Anges
« Délirantes, drôles, touchantes, voire cinglées, ses tribulations feront le délice des amateurs d’authentiques curiosités. » Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine
« C’est, à l’évidence, l’un des plus extraordinaires documents que l’on puisse imaginer, doublé d’un récit de voyage singulier. Et même très singulier. William Burroughs ne s’y est pas trompé qui le tenait pour un maître-livre. » Alamblog.com
« James S. Lee a attendu l’âge de 62 ans pour publier le « scandaleux » récit de ses voyages. Hallucinant. » Jean-Michel Ulmann, Impact Médecine
« Les têtes de chapitres dégagent le parfum d’interdit et d’exotisme qui imprègnent les mémoires de James S. Lee. Quelque part entre le Dr Fu Manchu et le Tintin du Lotus bleu. » François Montpezat, Les Dernières Nouvelles d’Alsace