Couverture_Les_enfants_de_l_exil_Diana_Guelar11,99 € – 17,00 € quantité de Les enfants de l'exil - livre numérique (epub) Les enfants de l'exil - livre numérique (epub)11,99 € quantité de Les enfants de l'exil Les enfants de l'exil17,00 € Ajouter au panier /* */

Sortie : 24 mai 2012
224 pages
N° ISBN : 978-2-91635-567-2
Traduit de l’espagnol (Argentine) par Claudina Corel


11,99 17,00 

11,99 
17,00 

Vera Jarach

Vera Jarach est née à Milan en 1928. Elle a émigré en Argentine avec ses parents à l’âge de onze ans. Elle est journaliste. Entre 1953 et 1993 elle a été rédactrice pour l’agence de presse italienne ANSA. Elle est membre des Mères de la Place de mai, ligne fondatrice, ainsi que de la Fondation Memoria Historica y Social Argentina. Elle a co-écrit les livres Tantas voces, una historia : judios italianos en la Argentina (1938-1945)et Il silenzio infranto sur les disparus italo-argentins pendant la dictature militaire en Argentine (1976-1983).

Beatriz Ruiz

Beatriz Ruiz est née à Buenos Aires en 1957. Elle est diplômée de l’Université Complutense de Madrid en Psychologie. Psychanalyste, elle est également plasticienne et membre de l’association Buena Memoria. Elle s’est exilée à Madrid entre 1977 et 1984.

Diana Guelar

Diana Guelar est née à Buenos Aires en 1957. Elle est diplômée de l’Université Centrale de Barcelone en Philosophie, département de Psychologie. Elle a reçu une formation en Thérapie Systématique et Stratégique au Mental Research Institute de Palo Alto et a dirigé le Centre de Thérapie Brève à Barcelone. Elle est actuellement co-directrice du centre pour adolescents La Casita à Buenos Aires. Elle a publié de nombreux livres sur l’adolescence, en particulier sur les troubles de l’alimentation. Elle s’est exilée en Israël et en Espagne entre 1977 et 1983, puis a vécu aux États-Unis jusqu’à son retour en Argentine en 1984.

Les enfants de l’exil

Argentine (1975-1984)

Dans les années 1970, toute une génération de lycéens éveillée politiquement et scolarisée dans les meilleurs lycées de Buenos Aires se retrouve persécutée par la dictature argentine. En quelques jours, alors que la répression se durcit, nombreux sont ces adolescents qui se voient contraints de quitter le pays, devenu le théâtre de disparitions de plus en plus inquiétantes.

Plusieurs décennies plus tard, Diana Guelar, Vera Jarach, et Beatriz Ruiz ont retrouvé quelques-uns de ces adolescents contraints à l’exil avant même d’avoir 20 ans. Ces témoignages retracent les destins brisés d’une génération disséminée de par le monde en raison de son activisme. À travers ces voix singulières, on découvre un pan méconnu de l’histoire politique de l’Argentine des années 1970.

Syndicalistes étudiants, jeunes intellectuels de gauche, adolescents idéalistes habités d’une conscience politique rare, ils ont dû quitter du jour au lendemain famille, amis, patrie, et tenter de se reconstruire sur des terres étrangères.

Quelles furent les conséquences de cet exil sur leur existence ? Sur leur rapport à la politique ? Sur leur capacité à construire une vie professionnelle, une vie de couple ? Comment vivent-ils avec la culpabilité d’avoir survécu à certains de leurs camarades ? Quel regard portent-ils aujourd’hui sur les adolescents qu’ils étaient ? Comment perçoivent-ils la génération qui leur a succédé et son apparent manque d’engagement ? Quelles leçons tirent-ils de cette histoire déchirée ?

Le livre de Diana Guelar, Vera Jarach, et Beatriz Ruiz est un témoignage essentiel sur l’exil, la résilience et sur une période sombre de l’histoire de l’Argentine.

 

Critiques

Extrait

« Nous cherchons à comprendre les idées, les sentiments, les gestes et les actions de ces ‘‘enfants’’ qui sont devenus adultes sous les coups d’une violente répression qui impliqua pour tous beaucoup de souffrances et aussi, souvent, de nouvelles expériences enrichissantes. Ceux qui sont restés sur les lieux de leur exil comme ceux qui se sont ‘’dés-exilés’’ en retournant en Argentine ont beaucoup à redécouvrir en fouillant dans leur mémoire, en élaborant leur vécu d’hier et d’aujourd’hui. En partageant tout cela avec les lecteurs, nous espérons apporter quelque chose de précieux à l’idéal de Plus Jamais que nous sommes nombreux à soutenir. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que cet idéal ne soit plus une utopie mais une réalité. »