Sortie : 4 juin 2024
316 pages
N° ISBN : 978-2-36956-348-8
20,00 €
Myriam Antaki
Myriam Antaki est syrienne, née à Damas dans une famille catholique et francophile. Elle fait ses études scolaires chez les Franciscaines Missionnaires de Marie, poursuit son éducation à Londres puis à l’université américaine de Beyrouth. Plus tard elle épouse Georges Antaki et vit à Alep jusqu’à la guerre en 2011. Depuis, elle habite le Liban. Ses romans relatent des épisodes historiques où s’expriment, aux confluents des civilisations, le dialogue des cultures et des religions.
L’émancipation de la femme y est un thème récurrent. Ses romans sont traduits notamment en arabe, en anglais, en grec, en turc et en hébreu. Son premier ouvrage, La Bien-aimée, a reçu le prix de l’Amitié franco-arabe en 1985. Son roman sur la cohabitation en Israël-Palestine, Les Versets du pardon, est traduit aux États-Unis et obtient le « HemingwayReward » en 1991.
La Vie toujours ailleurs
Layla rêve d’affranchissement et d’indépendance, comme de nombreuses jeunes filles de la Syrie des années 2000. Lorsque la révolution islamiste ravage Alep en 2011, Layla voit sa terre natale partir en fumée. Tandis qu’elle cherche à s’évader dans les bras de Salam, son premier amour, la guerre redouble d’intensité. Quand sa mère perd son combat contre la maladie et que l’eau, l’électricité et la nourriture viennent à manquer, plus rien ne retient la jeune femme, qui fuit en direction de la capitale pour y retrouver Salam. À Damas, leur liaison prend un tour imprévu tandis qu’Amal et Hayat, deux amies qui lui deviennent vite chères, font découvrir à Layla que survivre signifie encore vivre. Layla retrouve le goût d’étudier, d’enseigner. Nourrie de souvenirs heureux dans la Syrie qu’elle aimait tant, Layla puise sa force dans une profonde soif de liberté. Mais est-ce suffisant pour braver la guerre omniprésente et la perte brutale d’un pays aimé ?
La Vie toujours ailleurs est le roman d’une chrétienne de Syrie libre et indépendante au destin chahuté par la guerre. Un parcours où se mêle l’amour d’un pays dévasté et une folle passion pour un homme insaisissable.
Critiques
« La Vie toujours ailleurs n’est pas seulement le récit d’une femme face à la guerre ; c’est une ode à la force de l’esprit humain. » Rainfolk’s Diaries
« Un très beau roman. » Loïc Barrière, Radio Orient
« A découvrir sans attendre ! » Marie Leïla Coussa, Radio Notre Dame
« Très joli roman. » Judith Beller, Sud Radio
« un magnifique roman » Emile Cougut, Wukali