Haut les têtes

Gabriel Saillard

Paul est avocat dans un grand cabinet parisien. Féru d’histoire, il s’est lancé dans l’écriture d’un livre sur Georges Clemenceau et Winston Churchill. Pendant ce temps, à l’Assemblée nationale, l’avancement posthume d’Alfred Dreyfus au grade de général de division fait bondir les extrêmes de tous bords et embrase le débat public. Et si le projet littéraire de Paul s’avérait plus délicat que prévu ?

Haut les têtes est un roman mordant et enlevé sur la liberté d’expression à l’heure de l’affaissement culturel. Dans une époque minée par les dérives identitaires et les ravages du conformisme, le personnage de Paul, bercé par un imaginaire fait de Krak des chevaliers et de cadets de Gascogne, nous plonge dans la folie d’un monde où même les hussards les plus hardis peinent à garder la tête haute.

Gabriel Saillard est né à Paris en 1985. Haut les têtes est son premier roman.

Critiques

« Avec ce premier livre audacieux, l’auteur s’inscrit dans la lignée d’écrivains qui refusent de céder à la facilité. Il signe une œuvre qui, comme ses héros historiques, invite à la réflexion et à la remise en question. Une lecture passionnante pour ceux qui croient encore au pouvoir des mots et des idées. » André Metzinger, Bruxelles Culture

« le portrait touchant d’un écrivain entrant dans  ‘‘la carrière’’, confronté au regard de l’autre, à la difficulté de tenir tête, à celle de penser hors du moule. » Les Notes bibliographiques

« ce coup d’essai est bien un coup de maître… ce roman, à la fois iconoclaste et vivifiant, est un véritable bol de liberté et une leçon d’intelligence. » François Jonquères, Mare nostrum

« un roman qui se distingue par son approche analytique et rigoureuse de la trajectoire d’un avocat confronté aux défis contemporains. L’œuvre, s’inscrivant dans un contexte de mutations sociétales, mêle habilement une investigation historique à une réflexion approfondie sur la liberté d’expression. » Jean-Jacques Bedu

« un premier roman enlevé… Contre la soumission, contre la résignation, contre l’air du temps, comme le général Lepic en son temps, Gabriel Saillard charge sabre au clair. Ralliez-vous à son panache noir sur blanc ! » Eric Naulleau, le JDD