Sortie : 22 août 2016
192 pages
N° ISBN : 978-2-36956-038-8
18,00 €
Mikaël Hirsch
Mikaël Hirsch est un écrivain français né à Paris en 1973. Deux de ses romans, Le Réprouvé (2010) et Avec les hommes (2013) ont figuré dans les sélections du Prix Femina. Après Libertalia, paru en 2015, Quand nous étions des ombres est le quatrième roman de Mikaël Hirsch publié aux éditions Intervalles.
Quand nous étions des ombres
François Sauval est un capitaine d’industrie et un aventurier qui accumule les records dans l’espoir de marquer son époque. Il fait venir auprès de lui un écrivain pour bâtir sa légende, avant de relever un ultime défi : acquérir un territoire pour y fonder un État.
Chassée de chez elle voilà des siècles et s’amenuisant aux confins de l’Amérique centrale, la tribu des Charahuales semble condamnée à disparaître avec sa langue ancienne et sa culture. Son destin croise celui d’une jeune linguiste française convaincue de l’influence des noms sur les choses.
Tous craignent d’être oubliés, mais laissent le soin à des tiers de décrire leur trajectoire, comme s’il était impossible de raconter sa propre destinée sans en précipiter la fin.
À la croisée des mythologies anciennes et des péripéties du monde contemporain, Quand nous étions des ombres est un roman endiablé sur l’effacement de soi et la volonté de puissance.
Critiques
« Merveilleux de style et d’intelligence… Mikaël Hirsch signe ici un nouvel ouvrage aussi dense que bref, salutaire à plus d’un titre, auquel on souhaite cette fois de faire plus que figurer sur les listes des grands prix d’automne. » François Perrin, Le Vif
« Un roman aussi méditatif que plein d’action qui pourrait servir de terreau de réflexion à plus d’un moraliste. » Toutelaculture.com
« de l’originalité, de l’intelligence et une langue sublime. » Yves Mabon, Les Huit Plumes
« Ne vous fiez pas à la taille de ce petit roman : riche d’une histoire méconnue de notre côté de l’Atlantique, il pose surtout la question de l’illusion du pouvoir. Et montre combien vouloir être puissant est infiniment destructeur. Ça ne vous rappelle rien ? » Karine Frelin, L’Est républicain
« On déjà parlé ici de la finesse de Mikaël Hirsch, de son talent pour brosser d’un même trait ou presque, le destin d’un individu et la vérité d’une époque… pour raconter en quelques personnages, l’histoire d’un pan entier du monde. Toute une tribu indienne confrontée successivement aux missions catholiques, aux multinationales et aux politiciens – jusqu’à l’époque moderne, et ce chapitre homérique qui résume en quelques pages la guerre entre le Salvador et le Honduras sur fond de match éliminatoire d’une Coupe du monde de foot… Pour l’intelligence, pour l’histoire, pour ces phrases qui disent en quelques mots ce dont d’autres auraient fait trois pages, je te recommande Mikaël Hirsch. » Bertrand Guillot, Second Flore
« Une phrase tirée du livre, citée en dédicace, suggère que la vaine soif des records de François Sauval a quelque chose à voir avec l’art littéraire, sommé d’innover mais bloqué par ces illustres et pesants pionniers qu’on nomme « les classiques ». » Daniel Fattore
« Des aventures explosives, des personnages étonnants, quelques réminiscences historiques, des voyages à bride abattue… raconté(s) avec un talent certain et une indéniable alacrité. » Notes bibliographiques