Sortie : 14 septembre 2016
250 pages
N° ISBN : 978-236956-041-8
Traduit de l’anglais (Écosse) par Marianne Groves
19,00 €
Martin Millar
Martin Millar est né à Glasgow, en Ecosse, et vit à Londres. Ses romans sont traduits dans le monde entier. Sous le pseudonyme de Martin Scott, il est aussi l’auteur de la série de science-fiction Thraxas, qui a remporté en 2000 le World Fantasy Award dans la catégorie « roman ». Neil Gaiman, qui compte parmi ses plus grands admirateurs, l’a comparé à « un Kurt Vonnegut qui aurait eu les pires fréquentations du monde ». Après Les petites fées de New York et les deux tomes de la série Kalix, La Déesse des marguerites et des boutons d’or est le quatrième roman de Martin Millar publié aux éditions Intervalles.
La Déesse des marguerites et des boutons d’or
Aristophane est inconsolable : ses rivaux dramaturges monopolisent toute l’attention d’Athènes, un aspirant poète en mal de reconnaissance lui colle aux basques, ses acteurs sont incapables de retenir la moindre réplique et son propre mécène semble avoir été piqué par la mouche de l’avarice.
Comment La Paix, sa dernière comédie, pourrait-elle convaincre les Athéniens de s’opposer à la guerre contre Sparte dans de telles conditions ?
Mais il y a pire. Aristophane ignore que les généraux de Sparte et d’Athènes ont confié à Laet, la déesse de la bêtise et des mauvais choix, la mission d’instiller le chaos et le bellicisme à Athènes. Pour contrer l’influence de Laet, la déesse Athéna dépêche Brémusa, une redoutable mais peu loquace amazone, et Métris, une nymphe désarmante de naïveté au secours de La Paix.
Jonglant entre les mouvements d’humeur de dieux tatillons, des débats politiques qui rappellent furieusement ceux du XXIe siècle, les luttes intestines dans les coulisses d’un théâtre et un aperçu de la vie dans la Grèce antique, Martin Millar compose une farce spirituelle et fort à-propos sur nos petits et grands travers.
Critiques
« Un roman à la Martin Millar, c’est-à-dire avec un cœur grand comme ça, drôle voire timbré sur les bords, et bien plus profond qu’il n’en a l’air de prime abord. » Jonathan Wright, The Guardian
« Millar est souvent comparé à Kurt Vonnegut, et la comparaison est pertinente, non seulement pour leur combinaison de légèreté et de profondeur, mais aussi parce que plus vous les lisez plus la lecture de leurs romans est gratifiante. » Stuart Kelly, The Scotsman
« Conte échevelé qui rappelle les subtiles et séditieuses comédies d’Aristophane, ce dernier roman de Martin Millar est plein de personnages excentriques, de points de vue multiples, avec de la romance et du drame en guise de carburant. Recommandé pour les amateurs de comédie et de mythologie grecques qui aiment à rire avec leurs classiques. » Library Journal
« L’intrigue et les personnages de Martin Millar sont à la limite de l’univers de la bande-dessinée, mais l’auteur a serti son récit d’informations passionnantes sur l’époque et la comédie grecque. Les chapitres très courts, l’alternance des points de vue des personnages principaux donnent à ce roman un rythme maniaco-euphorique des plus plaisants. Une lecture d’évasion diablement intelligente. » Publishers Weekly
« Martin Millar mélange les personnages réels et les fictifs, les dieux, les personnages de la mythologie grecque dans une histoire un peu folle, naïve, drôle, réjouissante, un pur bonheur de lecture qui amène le sourire à quasiment toutes les pages. » Yves Mabon, Lyvres.fr
« La Déesse des marguerites et des boutons d’or est tout à la fois un roman, un conte, une fable, une parabole, une description déguisée de notre société, celle du XXIe siècle, un livre plein d’humour mais aussi d’érudition sur la société athénienne et le théâtre comique de cette époque. » Emilie Cougut, Wukali Livres
« Martin Millar travaille son récit dans un langage très actuel, ce qui nous donne un roman drôle, plein de réflexion, et accessible. » IlétaitunefoisPerseneige.com
« Il y aurait encore tellement de choses à dire sur La Déesse des marguerites et des boutons d’or, des dialogues poilants, des situations cocasses… Foncez sans aucune hésitation !!! » Plume-libre.com
« En mettant en scène le dramaturge comique athénien Aristophane, en effet, l’écrivain installe une comédie historique succulente, mêlant dieux, demi-dieux et mortels. » Daniel Fattore
« Jouissif. » Yaël Hirsch, Toutelaculture.com
« Une fable pleine d’humour, sur une affaire ancienne et pourtant très actuelle… » Notes bibliographiques