Collection irraisonnée de préfaces à des livres fétiches

Quarante-quatre auteurs contemporains évoquent un livre cher qui les a influencés, marqués, amusés ou étonnés, et en rédigent la préface.

Sous la direction de Martin Page et Thomas B.Reverdy.

« C’est en parlant ensemble, il y a quelques mois, que l’envie nous était venue d’un ouvrage collectif qui ne soit ni un manifeste, ni l’acte de naissance d’un mouvement, d’un groupe ou d’une fraternité quelconque, mais, simplement, une expression collective.

Que chacun vienne y parler, en écrivain, d’un texte qui a marqué sa vie de lecture ou son parcours d’écriture. Que ce soit fait dans cet esprit de partage et d’intimité, non pour qu’il en résulte une bibliothèque “idéale”, non pour faire valoir quelque généalogie flatteuse, mais, sincèrement, usant de toute la singularité, la liberté que nous permet notre position d’artiste, rendre un hommage s’il n’en fallait qu’un.

Que chacun vienne “accompagné” comme on dit, c’est aussi simple que cela. Parce que c’est ce qu’on fait quand on commence à se connaître mieux. Et puisque nous sommes écrivains, nous avons souhaité que chacun vienne accompagné d’un livre.

Le plaisir de se retrouver et de se lire, d’échanger à propos de nos goûts, nous l’avons eu une fois de plus. Nous avons découvert beaucoup de textes parfois rares, souvent méconnus, toujours adorés par des amis qui nous donnaient envie d’y voir de plus près, à travers cette collection de préfaces courtes et singulières.

Nous vous souhaitons le même bonheur. Les mêmes découvertes. Les mêmes rencontres, de livres et d’auteurs. »

« Ces courts exercices d’admiration forment une anthologie singulière et séduisante. » Claire Julliard – Le Nouvel Obs.

« Ce recueil butiné, le lecteur a envie de relire : mission accomplie pour les préfaciers. » Jean-Claude Perrier – Livres Hebdo.

« des bijoux de textes, ouvrant tout grand les fenêtres vers des livres parfois oubliés. » Lucie Cauwe – Le Soir.

« Une quarantaine d’écrivains… se sont prêtés au jeu de ces vibrantes déclarations d’amour à des chefs-d’oeuvre parfois inconnus. » Barbara Lambert – Point de vue.

« La Collection de préfaces proposée par Page et Reverdy… offre un inventaire des bonheurs et travers des préfaciers. Certains racontent tout… D’autres se racontent… Il en est qui témoignent… Exercice menacé par la vanité, tenté par la digression, occasion de portrait, science du contexte, habitée parfois par une science plus grande que ce qui l’inspire, la préface reste réfractaire à toute définition étroite. » Eléonore Sulser – Le Temps.