Couverture_Cent_un_jours_a_Bagdad_Asne Seierstad

Sortie : 1 mars 2008
336 pages
N° ISBN : 978-2916355283
Traduit du norvégien par Loup-Maëlle Besançon


22,00 

Åsne Seierstad

Åsne Seierstad est l’une des rares journalistes à avoir couvert aussi bien la chute des talibans que celle du régime de Saddam Hussein. Son précédent livre, Le Libraire de Kaboul, a été traduit dans plus de quarante langues. Ses articles pour la presse écrite et ses reportages télévisés ont fait le tour du monde.

Cent un jours à Bagdad

En janvier 2003, Åsne Seierstad arrive à Bagdad avec un visa de dix jours. Elle y reste finalement plus de trois mois, assistant à la chute du régime de Saddam Hussein et à l’installation du chaos. Elle y écoute des hommes et des femmes qui se résignent peu à peu à la guerre et tentent néanmoins de vivre malgré cette menace, puis de survivre dans la tourmente.

Cent un jours à Badgad est à la fois un document précieux sur l’exercice du métier de reporter de guerre, un témoignage bouleversant sur un peuple menacé de l’intérieur comme de l’extérieur, et l’aventure humaine extraordinaire d’une femme obstinément à l’écoute du monde.

Extrait

« Je raconte ce que je vois. Ils peuvent entendre, en studio, les déflagrations et les explosions dans le téléphone. À plusieurs reprises, je remarque que l’énorme hôtel de béton est ébranlé et que les fenêtres tremblent. Une explosion, je parle, nouvelle explosion, je continue à parler, une autre explosion, et là nous remercions Åsne Seierstad à Bagdad. La liaison est coupée. L’attaque se durcit de minute en minute. Métal contre béton, métal contre marbre, métal contre fer. Je reste allongée par terre après avoir raccroché. C’est donc ça, être bombardé. Les poings sont serrés, les bras crispés, les yeux fixent le vide sans rien voir. Ça y est, nous y sommes ! »

Critiques

« On pense à Politovskaïa, à Alexievitch, ces femmes écrivains dont le courage force l’admiration. » Guillaume Allary, ELLE

« Cent un jours à Bagdad, véritable carnet de bord d’une correspondante de guerre, mais aussi d’une femme en milieu hostile, exprime toute la complexité de ce métier.  » Sabine Audrerie, La Croix

« Seierstad donne un visage humain à la mosaïque qui compose l’Irak – du partisan au dissident, en passant par le simple citoyen – tous précipités dans le cauchemar du régime de Saddam et les horreurs de la guerre. » Jane S. Drabkin, School Library Journal

« Un portrait impressionniste de grande valeur. » Diane Spivey, Publishers Weekly