Couverture_Cannonball_Sylvia_Hansel

Sortie : 10 septembre 2020
368 pages
N° ISBN : 978-2-36956-093-7
Français


20,00 

Sylvia Hansel

Sylvia Hansel travaille dans la presse musicale, chante et joue de la guitare dans des groupes de rock indé. Après deux romans très remarqués intitulés Noël en février (éditions rue Fromentin, 2015) et Les adultes n’existent pas (éditions Intervalles, 2018), Cannonball, L’adolescence n’est pas une chanson douce est son troisième roman.

Cannonball

L’adolescence n’est pas une chanson douce

Quand on s’appelle Sylvie, qu’on a 12 ans, qu’on vient de Moselle et qu’on échoue avec sa mère divorcée dans un village fleuri aux portes de Meaux, la navigation à vue au long des méandres de l’adolescence risque bien de ressembler à un naufrage.

Cette chronique (1993-2001) d’une adolescence en proie à l’ennui et à la solitude au sein d’une famille recomposée défriche sans désherbant ces années ingrates.

À cette époque pré-internet, c’est le hasard de rencontres initiatiques qui permet à la narratrice de ne pas sombrer : une meilleure amie compagne de fous rires épiques ; un premier amour épistolaire ; un CPE affublé d’un surnom gênant qui, pourtant, pose les fondations d’un début de confiance en soi. Tous partagent avec la jeune fille une passion qui permet d’échapper à la mélancolie : le rock.

Une chanson, un chapitre, c’est le rythme proposé par Sylvia Hansel pour relater ce cheminement vers l’âge adulte. Ces cinquante titres constituent la bande-son d’un récit autobiographique narré avec décalage, humour et sans fausse pudeur.

Sylvia Hansel livre aussi une interprétation toute personnelle de ces chansons – on découvre par exemple la notion d’album d’été ou d’hiver –, ainsi qu’un éclairage sur leur genèse, riche d’anecdotes qui raviront les adorateurs des Stones, Velvet Underground, Bowie, Nirvana, Breeders et autres groupes mythiques, ou qui inviteront à découvrir des formations plus confidentielles – qui connaît le West Coast Pop Art Experimental Band ?

Le pouvoir cathartique du rock, enfin, réconforte et façonne une personnalité qui finit par s’approprier les notions d’émancipation, de féminisme ou de pression sociale. Cette musique, surtout, va nourrir peu à peu le projet de monter un groupe, et cette éducation rock’n’roll en autodidacte prendre la forme d’un projet de vie.

Critiques

« Dans un style spontané et inventif, ce récit autobiographique, qui évoque parfois un Haute-fidélité (de Nick Hornby, Plon, 1997) à la française, se lit comme le journal rétrospectif, fougueux et lucide, d’une jeune fille pour qui le rock est une passion, un refuge et une grille de lecture du monde. » Virginie François, Le Monde des Livres

« la prose de Sylvia Hansel est alerte et pétillante » Pierre Mikailoff

« magnifique… on s’y retrouve ! » Emilie Mazoyer, Europe 1

« Si vous aimez les récits sur l’adolescence, les années 1990, Kim Deal, le recul drôle et intransigeant sur soi-même, la lucidité sur les rapports de classe, les chansons qui fonctionnent comme des lampes magiques d’Aladin pour vous parler du futur ou du passé, les filles qui se demandent pourquoi elles aiment tellement les bad boys, celles qui écoutent les groupes des années 1960 dans les années 1990, les livres architecturés selon des principes drôles et ingénieux (50 chansons qui sont évoquées puis analysées en même temps qu’elles croisent successivement 50 moments de la vie de l’auteur, de ses 12 à ses 20 ans), la réflexion sur le réconfort que peut apporter la poésie noire du rock dans la vie noire d’une adolescente de Moselle et de façon plus générale l’intelligence et la décence, je pense que vous aimerez ce livre » Pacôme Thiellement

« C’est doux, mélancolique, mouvementé, et joyeux. Un très beau roman ! » Ernest Mag

« une riche introspection » Daniel Fattore

« Plus de 350 pages qu’on dévore avec la ferveur qu’on a pu avoir, adolescent, en se plongeant dans son mensuel de rock favori. » Isabelle Chelley

« Avec tendresse, hargne, humour et décalage, Sylvia Hansel revient sur ces années ingrates, où la musique a joué un rôle décisif. » Bookalicious

« un style qui trahit la plume de presse musicale mais sait captiver le profane » Le Courrier

« non seulement Cannonball est un livre touchant et honnête mais il s’avère vite un livre compagnon. On se retrouve tous dans cet ouvrage… A la manière de Rob Sheffield et son Tomber les filles avec Duran Duran ou Nick Hornby et son 31 Songs… Après l’Anglaise Viviane Albertine et l’Américaine Lydia Lunch, c’est donc au tour d’une Française de donner le ton d’une génération. » Maxence Grugier, New Noise

« To know her is to love her  » Rolling Stone Magazine

« Sylvia Hansel parvient à identifier des émotions universelles à partir d’un récit singulier. » Indie Rock Mag