Sortie : 22 mars 2013
240 pages
N° ISBN : 978-2-91635-550-4
Traduit du russe par Kristina Karatcheva
12,99 € – 19,00 €
Ludmila Shtern
Ludmila Shtern a quitté l’Union soviétique pour émigrer aux États-Unis en 1976. Née à Leningrad, elle vit désormais à Boston. Ses œuvres sont traduites notamment en anglais, en italien, en néerlandais et en hongrois.
Bye bye Leningrad
Bye bye Leningrad pose un regard particulièrement original sur la vie quotidienne dans l’ex-Union soviétique et les États-Unis de la seconde moitié du XXe siècle. En partie autobiographique, ce livre est à la fois un roman picaresque et d’apprentissage. Son héroïne, Tatyana Dargis, a grandi en URSS. Après une adolescence durant laquelle ses malheurs en amour n’ont d’égal que ses déboires intellectuels et administratifs avec le KGB, elle émigre aux États-Unis où de nouvelles absurdités (capitalistes, cette fois) lui donnent un aperçu cinglant de la vie en Occident.
Avec un sens aigu des sous-entendus et un art de la satire qui se prête merveilleusement à la description des mille contradictions propres au déracinement, Ludmila Shtern brosse un tableau profond quoique hilarant des deux grandes puissances mondiales à la fin de la guerre froide.
Critiques
« Humour, profondeur sociale, ironie, philanthropie : ces traits distinctifs révèlent une auteure attachante dont les singulières péripéties se lisent d’une traite. » Livres Critique
« Son originalité et son principal attrait, c’est le ton, toujours drôle, souvent grinçant, avec lequel est restituée cette tranche de vie. La satire des deux grandes puissances est impitoyable. » Régis Sully, BSC News magazine
« … Il y avait toujours une nouvelle histoire : celle du retour de son oncle émigré aux États-Unis, celle du KGB lui demandant de l’espionner, celle des premiers amours du temps des Soviets, les tracasseries du quotidien, la vodka, les absurdités administratives, les romans de Dos Passos qu’on se passe sous le manteau… La vie, en somme – l’URSS en couleurs quand on nous a appris que la vie là-bas n’était qu’en noir et blanc (et rouge). » Bertrand Guillot, Second Flore
« Ludmila Schtern nous propose un panorama non dénué d’ironie sur ses deux patries : l’Union Soviétique de sa naissance et les États-Unis, son pays d’adoption. Elle nous dévoile l’envers des livres d’histoire en mettant en lumière le quotidien des petites gens de ces deux pays, leurs travers et leurs us et coutumes. » La Plume ou la vie
« Ludmilla Shtern raconte avec une rare pertinence ses déboires avec la bureaucratie russe, déboires sur des sujets mineurs mais qui peuvent vous valoir tout votre avenir. On rit même et pourtant, c’est dramatique. La famille finit par réussir à rejoindre l’Amérique, mais la réalité n’est pas aussi douce que le rêve, l’administration n’y est pas non plus en peine de vilenies. Une joyeuse satire ! » GB, BB Le Mag Urbain/Dijon
« Bye Bye Leningrad c’est plus qu’un roman, c’est un partage de vie, qui laisse longtemps son empreinte, comme un sourire sur les lèvres… » Téri Trisolini, Hi-zine.fr