Myriam Antaki est syrienne, née à Damas dans une famille catholique et francophile. Elle fait ses études scolaires chez les Franciscaines Missionnaires de Marie, poursuit son éducation à Londres puis à l’université américaine de Beyrouth. Plus tard elle épouse Georges Antaki et vit à Alep jusqu’à la guerre en 2011. Depuis, elle habite le Liban. Ses romans relatent des épisodes historiques où s’expriment, aux confluents des civilisations, le dialogue des cultures et des religions.
L’émancipation de la femme y est un thème récurrent. Ses romans sont traduits notamment en arabe, en anglais, en grec, en turc et en hébreu. Son premier ouvrage, La Bien-aimée, a reçu le prix de l’Amitié franco-arabe en 1985. Son roman sur la cohabitation en Israël-Palestine, Les Versets du pardon, est traduit aux États-Unis et obtient le « HemingwayReward » en 1991.