De 1978 à 1980, Abbas couvre la Révolution iranienne, puis, de 1987 à 1994, parcourt les terres d’Islam. Du Xinjiang au Maroc, de Londres à Tombouctou, il photographie le quotidien des musulmans, leur spiritualité, leur mystique, les rituels de leur foi, ainsi que le phénomène politique que représente l’islamisme, cette émergence de voix plus radicales.
De 1995 à l’an 2000, il porte le même regard critique sur les communautés chrétiennes à travers le monde. Il s’étonne alors que le symbole de la toute puissance de l’Occident, l’an 2000, qui ne devrait concerner que les chrétiens, s’impose pourtant partout comme un calendrier universel.